L’augmentation du prix des aliments menace la sécurité alimentaire

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Image text: C’est effarant, un chou-fleur coûte 7 $ – Toronto Star

« Si vous pensez que remplir un panier d’épicerie coûte cher, vous n’avez encore rien vu », annonçait CBC News (link to article). Au Canada, nous importons 81 % des fruits et des légumes que nous consommons, et le prix de ces aliments est fortement influencé par les fluctuations des devises. On estime donc que l’augmentation des prix sera de 4,5 % cette année.

« En raison des dépenses pour l’alimentation qui ne cessent de grimper, une toute nouvelle clientèle frappe à nos portes », dit Kelly Currie, coordonnatrice des services communautaires de l’Armée du Salut à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. « De plus en plus de travailleurs ont recours à notre banque alimentaire. On y croise maintenant des infirmières, des serveuses et des réceptionnistes, car notre aide leur permet de payer le loyer ou les factures d’électricité. C’est une triste réalité. »

Kelly explique aussi que la hausse des prix des aliments a un effet sur les dons en argent et en denrées. Désormais, les donateurs ne sont plus aussi généreux, car ils doivent eux aussi se serrer la ceinture pour joindre les deux bouts.

« La montée en flèche du prix des aliments a amené l’Armée du Salut à réévaluer ses programmes et à élaborer de nouvelles stratégies pour promouvoir une saine alimentation et aider les gens à combattre la faim, ajoute Kelly. Une nutritionniste enseigne aux parents comment blanchir ou surgeler des légumes de saison pour qu’ils conservent tous leurs nutriments. Lors d’ateliers de cuisine, ils apprennent à préparer de bons repas à peu de frais comme des pâtes au thon et de la soupe aux légumineuses. »

Tous les Canadiens ressentent les effets de cette hausse. Selon des chercheurs du Food Institute de la University of Guelph, les prix continueront de grimper. En 2016, une famille moyenne dépensera 345 $ de plus qu’en 2015 pour le même panier d’épicerie.