Accompagnement et transport offerts par l’Armée du Salut

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À Woodstock, en Ontario, l’Armée du Salut offre un service de transport fiable, abordable et sécuritaire qui permet aux plus démunis de se rendre à leurs rendez-vous médicaux.

« Savoir que quelqu’un m’accompagne en voiture jusque chez mon spécialiste m’enlève un lourd fardeau », raconte Barrie Cannon, 71 ans. « En raison de mes troubles cardiaques, je ne peux plus conduire. Quand je prends un taxi, cela me coûte environ 150 $. Je me suis privé de manger à plusieurs reprises pour me payer cette balade de 40 minutes. »

En 2012, Toyota Canada a donné un VUS RAV4 à l’Armée du Salut. Depuis, des centaines de personnes vulnérables ont pu se présenter à leur rendez-vous.

Vanessa Giuliano, directrice des services d’aide à la famille de l’Armée du Salut de Woodstock, rapporte que de plus en plus de personnes font appel à ce service, signe qu’il y a un besoin.

Chaque jour, et parfois jusqu’à trois fois par jour, des personnes dans le besoin savent que, pour quelques dollars, elles ont un moyen de transport sûr pour se rendre à leur rendez-vous médical ou paramédical – dialyse, prise de sang, soutien psychologique.

« Les raisons d’opter pour notre service varient selon les clients, certains, dont la situation financière est précaire, n’ont pas les moyens de se payer un taxi, d’autres n’ont pas de proches qui peuvent se libérer pour les accompagner, et enfin, certains ont des limites physiques et psychologiques qui les empêchent de se déplacer en transport en commun. »

Pierrette LeClair, qui souffre de fibromyalgie, apprécie grandement les efforts de Terry, chauffeur bénévole, qui veille à sa sécurité et s’assure toujours qu’elle est au bon endroit.

« Il m’attend devant la porte de mon domicile et me conduit jusqu’à l’hôpital de London, déclare Pierrette. J’ai de la difficulté à m’orienter en ville, alors ce service porte-à-porte réduit mon stress. Une fois sur place, Terry m’aide à trouver la salle d’attente. Parfois, je peux passer jusqu’à trois heures à l’hôpital avant que Terry me raccompagne à la maison. Et, lorsqu’il me dépose, il ne part jamais tant que je ne suis pas en sécurité à l’intérieur. Que demander de plus? »