L’Armée du Salut offre des collations nutritives à des écoliers qui ne mangent pas à leur faim

by
Catégories: Articles, Feature
Share:

Au Canada, un enfant sur sept va à l’école le ventre creux. Cela ne devrait pas se produire dans l’un des pays les plus riches au monde, mais l’Armée du Salut à Abbotsford (C.-B.) offre une solution.

« L’objectif du programme Pantry34 de l’Armée du Salut est d’assurer que tous les écoliers d’Abbotsford puissent prendre une collation saine et nutritive à n’importe quel moment de leur journée scolaire, déclare Nate McCready, directeur des services communautaires de l’Armée du Salut. Notre personnel place des denrées alimentaires et des boissons dans de grands contenants réutilisables qui sont livrés quotidiennement dans les écoles, où les produits sont distribués à la discrétion des enseignants. »

Chaque semaine, le programme, offert de septembre à juin, bénéficie à 812 enfants de 17 écoles.

« La faim est une sensation douloureuse », explique Mark de Bruijn, directeur des services d’alimentation, qui joue un rôle de premier plan dans le programme Pantry34. « J’ai connu moi-même la faim lorsque j’étais enfant. Mes parents étaient de petits salariés, et la nourriture était rare. Souvent, j’ai pleuré parce que j’avais faim. Et on ne peut pas apprendre lorsqu’on a des douleurs à l’estomac. »

Les collations ont une incidence favorable sur l’assiduité, le comportement et la capacité des jeunes à relever des défis à l’école. Une saine alimentation améliore la santé, l’état d’esprit et l’apprentissage, et accroît la possibilité d’avoir un revenu au-dessus du seuil de la pauvreté.

« Les écoliers sont très reconnaissants de ce programme, affirme Mark. Nous recevons un grand nombre de cartes, de lettres et de dessins en guise de remerciements. Cela est très réconfortant. »

Le fait qu’un nombre incalculable de jeunes Canadiens sont privés d’aliments nutritifs ou ne mangent pas à leur faim est une triste réalité. L’aide alimentaire offerte par l’Armée du Salut ne contribue pas seulement à combattre la faim, mais aussi à diminuer le stress et le sentiment de culpabilité des parents qui ne sont pas en mesure de combler les besoins de leurs enfants.

« Soulager la faim est d’une importance capitale si nous voulons que nos jeunes se développent et prospèrent, confie Nate. Chacun mérite d’avoir la possibilité de partir d’un bon pas pour un avenir meilleur. »

151050sw/sc